dimanche 5 juin 2016

Dimanche : Playlist du week-end

Une playlist un peu tardive ce dimanche, mais toujours avec nos découvertes du moment : Du rock, de l'électro, de la chanson française, du rap américain et bien d'autres sont au programme. Et le programme, il est ICI


Ornette - Crazy (Nôze Remix)
Ebony Bones! - Breathe
Benjamin Biolay - Moon & Sand
Hollidays - Les insatisfaits
The heavy - Short Change Hero
Coiffeur - Oxigeno
Fingathing - Lady Nebula
Orishas - Atrevido
Cyrus Malachi - Kemetic Love
Unsung Heroes - The Next Degree
Bernhoft - Don't Let Me Go
Twin Sister - Meet The Frownies
Santigold - Chasing Shadows
Icebird - Wander
Boston - Smokin'

samedi 4 juin 2016

Samedi : Playlist de la semaine

Parce que 5 à la semaine c'est aussi le mélange des genres, retrouvez du rap, du r'n'b, du classique, du jazz et de l'électro dans notre playlist du samedi ICI

1 - L'Hexaler / La forme est dans le fond
2 - L'Hexaler / Nuits blanches
3 - L'Hexaler / Points de suture
4 - Les Gordon / Hype
5 - Les Gordon / Alibi
6 - Les Gordon / Bill Murray
7 - JMSN / Fuck U
8 - JMSN / Cruel Intentions
9 - JMSN / Funk outta here
10 - Aka Moon / Aka 492
11 - Aka Moon / Aka 99
12 - Aka Moon / Aka 466
13 - Daft Punk / Ouverture
14 - Daft Punk / Outlands
15 - Daft Punk / Flynn Lives

vendredi 3 juin 2016

Vendredi : Les frenchies qui font de l'ombre à Hans Zimmer

Daft Punk – Tron Legacy

C'est une « Ouverture » magistrale. Une de celle qui donne la mesure de l'album à venir. Album ou BO ? Peu importe tant les auteurs se font oublier devant l'immensité. Et pourtant ils sont difficile à oublier, les Daft Punk. Qui savait qu'ils étaient au commandes de la BO du film Tron Legacy ? Ils suffit d'écouter la piste qui suit l'intro, celle avec une voix off donnant des allures de bande-annonce sonore de l'album à venir pour s'en assurer. Mais inutile de multiplier les métaphores visuelles pour parler de ce bijou : restons du coté du son.

Cet album, je l'ai toujours décrit comme un mariage, un mariage entre l'électro et le classique, jusque dans le processus de production, quand les Daft ont ramené une vingtaine de musiciens en studio pour enregistrer cordes et cuivres notamment, puis qu'ils ont fait eux-même le travail des graves et autres arrangements électroniques, le tout, mesdames et messieurs, sans basse (l'instrument) ! Après tout, c'est vrai : quand on a un synthé et les Daft Punk, à quoi bon ?

Très vite, l'atmosphère de l'album prend un ton grave, grand. Les cordes claquent et se marient au synthés, les cuivres ajoutent du fond dans un mélange qui rend difficile la distinction, tant les sons se chevauchent, s'allient. Le duo magnifie les percussions, passe du claquement d'une peau de tambour à un kick de house sans avertissement.


Forcément, cet album va bien avec la soirée, la nuit, tant son ambiance porte sur la rêverie numérique, quand les Daft rendent la nuit noire comme un écran éteint, sans nuages ni étoiles. Mais j'ai dit qu'il ne fallait pas tomber dans la métaphore visuelle, ne pas faire de lien avec le film, il est donc grand temps pour moi de m’arrêter là. Posez vous, baissez la lumière et écoutez Tron Legacy. Moi, j'y retourne !

Chronique de Lu

jeudi 2 juin 2016

Jeudi : Une grande inspiration

Aka Moon - Scarlatti Book
Aka Moon embarque Scarlatti en voyage autour du monde, ou quand la Belgique offre une seconde Renaissance à l'Italie... Le trio revisite, frôle, emprunte, cite le compositeur avec respect dans une fusion brillante du jazz et du classique. Avec eux, le pianiste Fabian Fiorini participe à réunir toutes les générations dans cette musique sans âge, universelle.
Méconnaissables, les sonates de l'Italien s'offrent le saxophone virtuose de Fabrizio Cassol, la batterie discrète mais indispensable de Stéphane Galland et la basse de Michel Hatzigeorgiou vient souligner la beauté du tableau. Les mélodies nous jouent un film, un film d'aventure gonflé de sentiment, où se mêlent le noir et blanc et la couleur, un film muet mais vivement sonore, un film de contrastes, un mariage de contradictions. Laissez-vous porter par cette vague délicieuse, et presque précieuse, comme si elle était improvisée et que chaque son s'évanouissait dans l'instant passé. Une fois !
A écouter sans arrêt, en boucle, pour que jamais cette musique somptueuse ne tombe dans l'oubli. 
Chronique de Ju

mercredi 1 juin 2016

Mercredi : Darling, faisons l'amour ce soir... mais sur de la bonne musique !

JMSN - It is.


Jetée dans cet album un peu par hasard, je l'avais pré-jugé d'après sa pochette « Encore un album de pop pseudo-psychédélique, ou peut-être est-ce de l'électronique toute lisse ? ». Premier morceaux, cordes traînantes tirées par une voix r'n'b que je n'avais pas vue venir. Et Power enchaîne, ouvre la voie à une soul hyper sex qui ondulera jusqu'à Cruel intentions, d'une suavité à faire pâlir les Poetic Lovers. Sans parler de l'indispensable Fuck U, morceau monstre sensuel à la fin duquel les trompettes vous prennent par derrière, enlaçantes.
Mais vient Good ol' case of blues et oh ! Surprise ! En fait JMSN c'est aussi du hip-hop léché ! Mais jamais l'artiste albano-américain ne se défait de son groove, de ses lignes de basses envoûtantes et de cette alchimie entre la voix soul et la musique cuivrée, qui donne envie de faire l'amour à la terre entière. It is.

A écouter, vous l'aurez compris : au lit, mais pas vraiment pour dormir...