vendredi 3 juin 2016

Vendredi : Les frenchies qui font de l'ombre à Hans Zimmer

Daft Punk – Tron Legacy

C'est une « Ouverture » magistrale. Une de celle qui donne la mesure de l'album à venir. Album ou BO ? Peu importe tant les auteurs se font oublier devant l'immensité. Et pourtant ils sont difficile à oublier, les Daft Punk. Qui savait qu'ils étaient au commandes de la BO du film Tron Legacy ? Ils suffit d'écouter la piste qui suit l'intro, celle avec une voix off donnant des allures de bande-annonce sonore de l'album à venir pour s'en assurer. Mais inutile de multiplier les métaphores visuelles pour parler de ce bijou : restons du coté du son.

Cet album, je l'ai toujours décrit comme un mariage, un mariage entre l'électro et le classique, jusque dans le processus de production, quand les Daft ont ramené une vingtaine de musiciens en studio pour enregistrer cordes et cuivres notamment, puis qu'ils ont fait eux-même le travail des graves et autres arrangements électroniques, le tout, mesdames et messieurs, sans basse (l'instrument) ! Après tout, c'est vrai : quand on a un synthé et les Daft Punk, à quoi bon ?

Très vite, l'atmosphère de l'album prend un ton grave, grand. Les cordes claquent et se marient au synthés, les cuivres ajoutent du fond dans un mélange qui rend difficile la distinction, tant les sons se chevauchent, s'allient. Le duo magnifie les percussions, passe du claquement d'une peau de tambour à un kick de house sans avertissement.


Forcément, cet album va bien avec la soirée, la nuit, tant son ambiance porte sur la rêverie numérique, quand les Daft rendent la nuit noire comme un écran éteint, sans nuages ni étoiles. Mais j'ai dit qu'il ne fallait pas tomber dans la métaphore visuelle, ne pas faire de lien avec le film, il est donc grand temps pour moi de m’arrêter là. Posez vous, baissez la lumière et écoutez Tron Legacy. Moi, j'y retourne !

Chronique de Lu

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