dimanche 23 avril 2017

Dimanche : Playlist du week-end

Aujourd'hui, c'est dimanche, votez 5àlasemaine ! Et profitez du soleil avec notre playlist découvert à retrouver ICI :

Chinese Man - Wolf
Jesca Hoop - Memories are now
China Moses - Ticking boxes
Jefferson airplane - White rabbit
Charles Bradley - Victim of love
Camélia Jordana - Berlin
Slow Joe & The ginger accident - She makes love like crazy
Peder - Daylight
Lenny Kravitz - Always on the run
Stevie Ray Vaughan - Little wing
Sole - The priziest horse
Mome - Aloha
Aaron Ottignon - Waterfalls
Childish Gambino - Baby boy
The flamingos - Lovers never say goodbye

samedi 22 avril 2017

Samedi : Playlist de la semaine

On fait le bilan, calmement, de cette nouvelle semaine ! Retrouvez nos titres préférés des albums chroniqués les 5 derniers jours ICI. Malheureusement, Deezer boude Pete Philly, ou inversement, mais vous pouvez écouter son album "One" ICI.

Junius Meyvant - Be a man
Junius Meyvant - Color decay
Junius Meyvant - Signals
AllttA - Holy Toast
AllttA - Drugs
AllttA - That good ship
Speech Debelle - Running
Speech Debelle - Strange ways
Speech Debelle - The Work
Loyle Carner - Ain't nothing change
Loyle Carner - The Isle of arran
Loyle Carner - Yesterday's gone
Diazpora - Beast
Diazpora - Island
Diazpora - Numbers

jeudi 20 avril 2017

Vendredi : Ile paradisiaque


Diazpora – Islands

Un album de soul est rarement mauvais. Parce que la soul c'est du partage, c'est une énergie, ce sont des cuivres en avalanche et des voix qui donnent tout (Beast). Dans un morceau, c'est toute une histoire qui surgit, c'est l'alliance magique du groove et de la sensualité (Islands), c'est l'alchimie palpable entre les musiciens, comme plein de clins d’œil musicaux, les instruments sont complices. Alors quand le funk s'en mêle (27-28-29), que les guitares se détendent en wah wah sexys (Numbers), ou que la batterie se fait dominatrice (Nap Xtra Long), il ne reste qu'une chose à faire : se lever et danser au son de la soul riche et éclatante de Diazpora.


Islands est un album à écouter n'importe quand, mais pas avec n'importe qui !

Chronique de Ju.

mercredi 19 avril 2017

Jeudi : Un pour finir


Pete Philly - One

Terminer en douceur. Une journée, un moment, adoucir les clichés du hip-hop. Ajouter de la soul et du jazz dans les compos et la voix, prendre des vrais instruments tant qu’à faire, et faire jouer des musiciens aussi, pendant qu’on y est. 

Prenez une origine géographique compètement en décalage avec les origines du mouvement, prenez des artistes qui unissent leurs compétences et ne forment plus qu’un, et ça tombe bien : l’album s’appelle « One ».

Il est l’album solo de l’un de ces deux artistes : Pete Philly est originaire des Pays-bas, mais chante en anglais, et c’est avec Perquisite à la production que ce duo s’est fait connaître, avec l’album « Mystery Repeat », bien reçu par le public, et des performances live de qualité.

L’album solo du rappeur préserve le style qui les a fait connaître, à savoir groovy, jazzy, aux sonorités chaudes, avec beaucoup de chœurs/chants. On s’enfonce dans le canapé grâce à la rythmique et on s’envole grâce aux voix...

Un album sympa au réveil lorsqu’on s’est couché trop tard la veille, pour récupérer, ou pour terminer la semaine, juste avant les congés, le soir.
                                                                                                                                                      Chronique de Lu.

mardi 18 avril 2017

Mercredi : Roses Tudor




Les anglais savent désormais nous régaler. Toujours pas les papilles, mais les écoutilles. Le rap UK nous fait plaisir cette année avec deux sorties fines, dont on n'attendait pas tant. Du talent. D'abord la rappeuse engagée Speech Debelle qui revient avec son troisième album, avec son flow haché, unique, avec sa hargne, ses mots et des instrus à se damner. C'est Tantil before I breathe, c'est un mix entre la beauté retenue de Speech Therapy et l'énergie piquante de Freedom of speech. Cet album possède le son unique, le charme incomparable de la découverte. Car Corynne sait nous surprendre avec un style qu'elle a pourtant toujours gardé près du cœur, avec des morceaux émouvants, un peu rêches, adoucis par le son jazzy qu'elle y insuffle. Ces messieurs n'ont rien à lui envier...

Ces messieurs, parlons-en. Car voilà lâché dans la nature le premier album studio de Loyle Caner. Il a 22 ans et nous offre (car c'est bien un cadeau) une œuvre (car c'est le mot) familiale, intime et modeste. Yesterday's gone est sa thérapie, son exutoire : il y déverse ses textes riches sur des samples fouillés, sur des sons jazz, qu'on entendrait presque craquer sous le diamant. Brut.


Deux albums à écouter. Point.

Chronique de Ju.  

Mardi : Rap américain sur électronique française


Alltta - The Upper Hand

C’est bon de faire confiance, et la musique à toujours à voir avec la confiance. Il en ressort majoritairement de beaux moments, rarement des trahisons. Comme quand on demande à un copain de nous faire écouter quelque chose, on découvre plus souvent des perles que des projets déplaisants, si tant est que le pote connaît nos goûts musicaux.

De hip-hop il est question ici, mais pas seulement, puisque derrière le flow impeccable de Mr.J Meideros se cache une star bien française à la production. Car oui, cet album est le fruit d’une collaboration, et pas n’importe laquelle puisque c’est tout simplement 20syl qui assure les prods, avec son expérience du hip-hop comme de l’électro.
Il en ressort un petit bijou de rap sur fond de musiques électro/hip-hop, qui frappe dès sa première écoute par son modernisme, sa construction ou ses fulgurances autant verbales que sonores. Un petit bijou qui se laisse quasiment écouter en repeat. Comme un bon sample de hip-hop quoi !

On devrait plus souvent faire confiance en termes de musique, c’est rafraîchissant à tous points de vue.

Un album à écouter seul, par un bel aprèm de printemps. 

Chronique de Lu.

lundi 17 avril 2017

Lundi : Eclosion sonore


Junius Meyvant - Floating harmonies

Les Islandais sont de brillants chimistes. La preuve s'il en est avec Floating Harmonies, un premier album où des gouttes de soul explosent dans un bain folk. Mêler les deux genres avec équilibre, entre une pluie cuivrée et un déluge intimiste de cordes qui la jouent légères, n'est pas sans nous rappeler le talent de Michael Kiwanuka, mais Junius Meyvant garde un style bien à lui, un genre de Motown nordique, aux arrangements savoureux. Sa voix balance aussi bien dans un domaine que dans l'autre et on se délecte de son son, tant dans une ouverture en fanfare, classe, efficace, que dans des titres gonflés de groove (Mighty blackbone, Signals), que dans des balades caressantes (Gold laces, Color decay).

Cet album se découpe, il se déchire en deux personnalités, aussi délicieuses l'une que l'autre. Il est à la fois très contrasté et très cohérent. Sa première partie, fortement marquée par la soul, tranche avec la seconde plus folk, avec cette voix à l'islandaise que l'on retrouve chez Soley ou Asgeir, cette voix un peu lointaine et pénétrante à la fois, capable de prouesses étonnantes et de détails fins, de déraillements sensuels.

A écouter à deux, pour une soirée réussie, mais aussi à tout autre moment de la journée, pour faire entrer un peu de soleil et de beauté quand nos envies s'éteignent.

Chronique de Ju.