jeudi 11 août 2016

Jeudi : Un album qui Superpoze

Superpoze - Opening


Il y a des albums qui, passée une certaine heure de la soirée, (ou plutôt lorsque la soirée laisse place à la nuit) assèchent mes réserves de métaphores comme le désert assèche lentement l'oasis. Et pourtant il est question d'océans ici plutôt que d'oasis, d'océans de fréquences, qui comme des petites gouttes d'eau sonores s'assemblent en un grand tout naturel ou comme les milliers de fils du métier a tisser donnent le tissu. Comme si chaque piste était comparée à une perle et que cet album formait donc un collier. Voilà, ma réserve d'analogies textuelles est vide, il est temps de passer à la présentation de ce bijou mêlant sons numériques et analogiques. 
Il s'agit de musique électronique, soft, certes, loin des clichés que nos esprits aveugles associent aux genres musicaux en général, mais c'est indéniable : ce type d'album revêt une utilité, publique ou personnelle. Car celui-ci nous donne un accès direct au résultat : se sentir bien et surfer sur un océan d'émotions au gré des mélodies, le tout sans paroles, tout au plus quelques samples de voix. Et l'auteur dans tout ça ? Il est Français, originaire de Caen et s'appelle Gabriel Legeleux. Formé au percussions, Superpoze (son nom de scène) nous prend de court dans un album où les mélodies et les rythmes prennent un équilibre spatial.


Un album à savourer seul ou à deux, pour planer seul ou à deux, contempler seul ou à deux, de préférence en soirée ou la nuit, à écouter du début à la fin, un peu comme la discographie de l'artiste.

Chronique de Lu

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