Il y a des artistes dont la découverte vous prend aux tripes. La musique que l'on peut comparer à l'osmose d'une rencontre : la passion des premières écoutes, la redécouverte des sons dans les différentes situations auxquelles ils font écho, tout ceci ramène à l'inconnu d'une rencontre, de la découverte et au lâcher prise.
C'est mon cas aujourd'hui avec FTSE, et son petit EP sobrement appelé "FTSE - I". Derrière ce nom se cache un artiste anglais originaire des Midlands, Sam Manville.
Cet EP mérite qu'on l'analyse plus finement, pour pouvoir mieux sombrer dans l'univers de cet artiste trip-hop, aux sons mêlant les voix, les connotations électro et une gestion fine du registre grave et infragrave.
La découverte de cet EP devrait, à mon avis, commencer par la piste "Float" en featuring avec la chanteuse américaine de boston Kenzie May, tant ce morceau représente tout le potentiel de talent de ce nouvel ovni musical. Des nappes de synthés en guise de caresses, des snares de trap, des kicks et des basses qui viennent gratter le bas du spectre et, bien sûr, la voix de Kenzie May, détachée, survolant cet océan de fréquences. Un pur plaisir musical à consommer sans modération.
L'EP dans sa forme initiale commence donc par "Tidal Wave", feat. Saint Savior. Cette piste m'évoque la fin d'après-midi par son rythme alternant l’entraînant et la douceur de la musique de fond. L'équilibre entre la voix masculine et féminine y est intéressant. Le morceau qui lui répond s’appelle "So much Shine" et donne tout de suite un ton plus sensuel à cet EP. Les synthés, xylophones et autres nappes y rayonnent sur un rythme bien frappé par un trio kick/basse/charleys.
Viens ensuite la claque musicale "Float" discutée précédemment. Puis l'EP se termine sur "Consoom", une piste plus "rock" dans son grain, tout en conservant toutes les colorations électro que FTSE à su donner à sa musique. Il en résulte une morceau efficace pour bouger tranquillement, une sorte de remotivateur à la fin d'un album alternant majoritairement les ambiances plutôt douillettes.
EP à écouter : En voiture, en soirée, après-midi.
Chronique de Lu
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire