lundi 11 décembre 2017

Lundi : 5als en PLS


Stand High Patrol – The Shift


Salut ! Ça faisait longtemps hein ? Déso, on a un peu zappé d’écrire. Pas faute d’écouter des albums de dingue, des trucs qui te remuent les tripes, des enregistrements tellement parfaits que t’as le groupe en live dans ton salon, des sons à s’en décrocher la tête de trop la secouer. Autant dire que pour nous faire pardonner on a déniché du lourd. Et promis, on essaie de ne plus vous abandonner aussi longtemps !

Vous avez écouté quoi pendant notre absence ? Parce que moi, par exemple, je me suis fait, refait, rererererefait The Shift. Je le remets même pour écrire cette chronique parce qu’une fois de plus n’est jamais une fois de trop. Parce que c’est du genre inlassable, ou inlassant si c’était un vrai mot. Stand high patrol, le crew breton revient avec une petite folie sonore. Un genre de hip-hop à l’ancienne, avec le flow au goût de reggae de Pupajim et la trompette-tuerie de Merry, qui enrobe l’album d’une ambiance jazz enfumé.
Le groupe continue sur le chemin tracé avec le précédent A matter of scale, un peu plus dub, mais où l’on sentait déjà un goût pour le bon son, celui qu’on n’entend pas partout, tout le temps. Le son original, différent, qui se moque bien des genres, qui explore. Avec The shift, on monte encore d’un cran, plus exigent, plus fin, à vous béer la bouche, à vous scotcher devant les enceintes en vous extasiant pour chaque détail.


Un album à écouter quand on manque à ses devoirs, quand on a pas révisé, quand on a oublié un rendez-vous ou un anniversaire, quand on n’a écrit aucune chronique en sept mois. A écouter pour relativiser, déculpabiliser et se dire que, finalement, c’est pas si grave.


Chronique de Ju.

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