vendredi 15 décembre 2017

Vendredi : Elémentaire



Ayla Nereo – The code of the flowers


Si Dieu existait et qu’il avait une voix, il serait femme et porterait celle d’Ayla Nereo. La plus pure, dépouillée du matériel, des artifices de l’homme. Sa musique est celle de la nature, elle porte la force des éléments : la clarté de l’eau, la puissance du feu, la légèreté de l’air et les battements de la terre. Notre corps tout entier est réveillé au son de The code of the flowers. Ce sont des fréquences qui coulent dans nos veines, des tambours et contrebasses qui battent à la place du cœur, c’est un chant démultiplié que l’on respire. On retrouve dans cet album le terreau des musiques du monde, on sent l’odeur d’un sol, on saisit une culture à pleine mains.

Mais Dieu n’existe pas, la musique oui. Voilà en quoi nous pouvons avoir foi, la musique. La grâce, la Beauté, la toute puissance, la voix d’Ayla.


Un album à écouter pour retrouver de l’espoir, pour revenir à l’essentiel, comme une prière du soir.


Chronique de Ju

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