mardi 12 décembre 2017

Mardi : Identification


Biga Ranx - 1988

Il est de ces artistes qu'on reconnait, dont on se rappelle le nom. Ceux qui par leur personnalité musicale sont directement identifiables. Lui, il fait de la dub, à la façon des jamaïcains : là-bas où on lui choisit son nom de scène.
On entre en matière par une gorgée de soleil liquide avec la piste "liquid sunshine" aux sonorités posées, au tempo étonnamment lent, le tout bercé d'une basse typiquement dub, qui pose les base d'un album de très, très bonne facture.
Au cours de ce projet, on découvre des tracks variées aux featurings rassemblant des genres multiples (Blundetto, Akhénaton, Atili Bandalero) donnant une couleur un peu arc-en-ciel à cet album, sur un ciel résolument dub. Dans chacune des pistes, il y a toujours ce petit détail qui fait craquer : le son de la basse, la voix, le kick (et ça tape assez fort parfois), et pourtant, sur chacune, on entend une personnalité musicale atypique, des effets différents produits par l'écoute ; tantôt on bouge la tête, tantôt on la pose. 

Un album qui s'écoute à toute heure, mais votre chroniqueur l'apprécie en soirée ou une fois la nuit tombée, un album qui s'écoute à plusieurs, en fond ou à fond, selon le contexte.

Lui, c'est Biga Ranx et l'album porte le nom d'une année à laquelle certains s'identifieront peut-être à leur tour: "1988".

Chronique de Lu

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